L’idée ici c’est de donner quelques références, documentations et liens si besoins
Tu peux m’envoyer un mail ici si tu as des suggestions (documents, films, podcast, livres et autre) que je peux ajouter concernant ces thèmes:
Religions culture et sexualité
Dans ton Slip ! est une association suisse à buts non lucratifs reconnue d’utilité publique créée en avril 2017, et dont le siège est à Lausanne. Elle s’adresse aux hommes et aux femmes sexuellement actifs/-ves et majeur•e•s (dès 16 ans) – quelque soit leur sexe, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle – et s’inscrit dans le cadre et le respect des droits sexuels de IPPF (International Planned Parenthood Federation), ainsi qu’en conformité aux standards d’éducation sexuelle de l’OMS Europe (classe d’âge 15 et plus). Dans ton Slip ! développe et anime, sous le même nom, une chaîne audiovisuelle Internet (YouTube) traitant de manière ludique, ouverte, sans vulgarité et basé sur de l’évidence des sujets en lien à la sexualité, à la santé sexuelle et aux activités sexuelles récréatives. Dans ton Slip ! soutient les valeurs d’inclusion et s’assure de rendre ses messages de prévention et de promotion à la santé sexuelle, ainsi que ses activités, accessibles à toutes et à tous.
Notre monde est stupéfiant et mal barré, et ça nous fait saigner du nez. Et si on arrêtait de s’en foutre ? Web série bi-mensuelle alternant toutes les deux semaines, un épisode qui parle de soi et un épisode qui parle du reste, histoire de changer le monde en commençant par ce qui est à portée de sa main. Une série créée par Fabrice de Boni et Axel Lattuada Écrite par Fabrice de Boni, Marc de Boni et Axel Lattuada Produite par Mia Productions / Christophe Baudouin Réalisée par Fabrice de Boni Interprétée par Axel Lattuada
The Boys Club est le podcast de madmoiZelle au sujet de la masculinité.
https://www.youtube.com/results?search_query=isabella+rossellini+animal+behavior
A New York, de nos jours, Adam (MARK RUFFALO) vient de rencontrer Phoebe (GWYNETH PALTROW), qui pourrait bien être la femme de sa vie, mais il est accro au sexe. Il soigne sa dépendance au sein d’un groupe de parole composé d’autres addicts de la galipette. Parmi eux, Mike (TIM ROBBINS), son parrain et mentor, Neil (JOSH GAD), qui vient tout juste de les rejoindre, et Dede (PINK), une jeune femme très libre et décomplexée…
Le documentariste Huw Cordey s’élance dans la profondeur des forêts tropicales pour suivre les parades nuptiales aussi étranges que spectaculaires des oiseaux de paradis, une espèce rarement observée. Réalisé par l’équipe de Notre planète et narré dans sa version française par Gérard Darmon (Stephen Fry en anglais), ce documentaire charmant et amusant offre une vision enchantée de la nature dans toute sa superbe. https://www.netflix.com/title/80186796
28 jours plus tard: https://www.arte.tv/fr/videos/087419-009-A/tu-mourras-moins-bete/
Le désir féminin : https://www.arte.tv/fr/videos/087419-008-A/tu-mourras-moins-bete/
Les animaux gays : https://www.arte.tv/fr/videos/067093-040-A/tu-mourras-moins-bete/
Des urinoirs et des hommes : https://www.arte.tv/fr/videos/067093-024-A/tu-mourras-moins-bete/
Les animaux dépravés : https://www.arte.tv/fr/videos/067093-007-A/tu-mourras-moins-bete/
Pourquoi les ados sont-ils mous ? : https://www.arte.tv/fr/videos/055155-022-A/tu-mourras-moins-bete/
Evolution sexuelle de l’homme : https://www.arte.tv/fr/videos/055155-030-A/tu-mourras-moins-bete/
Où en sont les femmes avec leurs désirs et leurs plaisirs ? “Un podcast à soi (épisode 18)” interroge la sexualité des femmes au prisme du féminisme.
Pourquoi les femmes hétérosexuelles sont-elles moins nombreuses à déclarer se masturber ou atteindre l’orgasme que les hommes ? Pourquoi les femmes lesbiennes sont-elles plus nombreuses à connaître l’orgasme dans les relations sexuelles ? Comment atteindre l’égalité en terme de rapport au plaisir, aux désirs ? Et peut-on réellement déjouer les rapports de domination qui s’immiscent dans nos chambres à coucher et nos fantasmes ?
https://www.arteradio.com/son/61661608/sexualite_des_femmes_la_revolution_du_plaisir_18
https://www.cp-productions.fr/le-plaisir-feminin/
“Question Q” est un talk-show hebdomadaire autour des sexualités. “Ma libido, t’es où ?”, “L’infidélité … et après ?”, “T’as joui ?”, “C’est quoi ton genre ?”. Chaque vendredi soir à 21h00, Christine Gonzalez, son invité(e) et ses chroniqueurs aborderont sans détour une question. Une heure de discussions, de témoignages, d’analyses, avec sérieux et humour, franchise et liberté.
https://www.rts.ch/play/radio/emission/question-q?id=10079561
À 85 ans, Ruth Bader Ginsburg est devenue une icône de la pop culture. Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis, elle a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, elle s’est battue pour l’égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura transgénérationnelle dépasse tous les clivages, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Betsy West et Julie Cohen nous font découvrir la fascinante vie de celle que l’on nomme désormais “Notorious RBG”
À travers l’amitié entre l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme “enchanté” des années 1970, joyeuses et foutraques.
Quelques mois avant sa mort, en 2009, la vidéaste Carole Roussopoulos a souhaité faire le portrait documentaire de son amie et compañera féministe Delphine Seyrig. Un projet inachevé, repris par ses enfants Alexandra et Géronimo, et sa petite-fille Callisto, réalisatrice de ce documentaire. Carole Roussopoulos fut la deuxième personne à acquérir une caméra vidéo en France après Jean-Luc Godard. Elle initie les femmes à ce média lors de stages auxquels s’inscrit Delphine Seyrig. “Inculte comme j’étais, je ne savais pas qui c’était“, s’amuse Carole. “Très vite, Delphine a compris l’utilisation subversive de la vidéo. On est devenues copines et on a commencé à travailler ensemble.” Habituée à jouer sous la direction des hommes, la comédienne voit dans cet outil la possibilité “d’avoir une expression à soi“. Il permet aussi à ce duo frondeur de raconter les luttes des femmes et de leur donner la parole dans de nombreux documentaires.
Joyeux et foutraque
On connaît la brillante carrière de l’actrice Delphine Seyrig. Ce film dévoile un pan méconnu de sa vie : son tempérament irrévérencieux et son soutien passionné au combat féministe. Dans un foisonnement d’images à la croisée de l’histoire, de la poésie militante et de l’intimité défilent la révolte des prostituées de Saint-Nizier, les copines du MLF, Jane Fonda révélant l’envers brutal du star-system, Delphine Seyrig s’énervant contre le procès fait à la “sexualité vagabonde des femmes” par un ministre. Le documentaire replonge dans les seventies, époque d’activisme virulent, joyeux et foutraque, mais aussi de misogynie pépère, car peu contredite à la télévision. Un hommage vibrant à l’amitié, au féminisme rigolard et à la vidéo comme vecteur d’émancipation, qui incite à redécouvrir l’œuvre documentaire des deux “insoumises”.
Le récit de ce film historique traite de la première grève des ouvrières de l’usine automobile du constructeur américain Ford à Dagenham, ainsi que des négociations que conduisirent ses meneuses pour obtenir une complète égalité salariale entre hommes et femmes, notamment auprès de la secrétaire de l’État à l’emploi Barbara Castle.
« Au printemps 1968 à Londres, Rita O’Grady (Sally Hawkins), une ouvrière de l’usine de Ford de Dagenham, dans la banlieue londonienne, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes. Tout part d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues de l’atelier qui assemblent les housses de siège. Sous l’impulsion de son supérieur, elle mène un combat durant trois semaines contre Ford en vue d’obtenir ce qu’elle veut. »
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.
Deux amies, Thelma et Louise, frustrées par une existence monotone l’une avec son mari, l’autre avec son petit ami, décident de s’offrir un week-end sur les routes magnifiques de l’Arkansas. Premier arrêt, premier saloon, premiers ennuis et tout bascule. Un événement tragique va changer définitivement le cours de leurs vies.
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=eXzEBBjBVIs
Résumé : La Petite Mort est un film sur l’orgasme féminin. Guidées par la réalisatrice, des femmes d’expérience, d’âge et de préférences sexuelles différentes parlent de leurs désirs et de leur sexualité en toute sincérité. Avec sensibilité, poésie et humour, le film nous emmène au coeur de leur intimité. Loin des codes de la pornographie ou du culte de la performance, La Petite Mortpropose une aventure collective menée par un désir commun de briser les tabous qui pèsent encore sur la sexualité des femmes.
Dans l’Angleterre victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l’hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple, mais d’une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles. Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur, mais bientôt une vilaine crampe à la main l’empêche de pratiquer. Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur…
Jouissez sans entraves
“L’argument de cette joyeuse comédie british, aussi farfelu soit-il, est historique : Joseph Mortimer Granville a bien mis au point, en 1883, un outil vibrant pour ‘soigner’ divers symptômes regroupés sous le nom d’hystérie, que les hommes, ces mufles, ont considérée comme une ‘maladie’ jusqu’en 1952. Pour les scènes de massages thérapeutiques vraiment désopilantes et le message féministe (jouissez sans entraves !) défendu avec ardeur par une Maggie Gyllenhaal en mode tornade, on est prêt à pardonner la mise en scène passe-partout et les personnages secondaires univoques.” (Jérémie Couston, Télérama)
L’Eau sacrée part à la rencontre de la sexualité rwandaise, en quête de l’eau sacrée, celle qui jaillit du corps des femmes. Guidé par Vestine, star extravagante des nuits radiophoniques, le film nous dévoile avec humour et spontanéité le mystère de l’éjaculation féminine. Les Rwandais seraient-ils les héritiers d’une autre façon de faire l’amour ? Le plaisir féminin y est-il vraiment central ? Mais bien au-delà de la découverte de ces pratiques sexuelles, c’est de paroles, de partage, de transmission dont il s’agit. L’Eau sacrée dresse le portrait intime d’un pays et de son rapport à ses traditions.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/48908_1
#FEMALEPLEASURE est un plaidoyer pour la libération de la sexualité des femmes au 21ème siècle. Les structures patriarcales millénaires y sont remises en causes, tout comme la banalisation de la culture pornographique. Le film suit cinq femmes hors du commun aux quatre coins du globe, révèle des situations universelles et montre le combat fructueux pour le droit à l’autodétermination de leur sexualité et pour un rapport entre les sexes qui soit égalitaire et basé sur le plaisir.
Le tabou des sextoys ne cesse de reculer. Fini les sex shops glauques des quartiers rouges, les objets pimentant la vie sexuelle s’affichent désormais même dans des magasins chics ! Leurs utilisateurs sont de plus en plus nombreux, en solitaire ou en couple. Plusieurs adeptes racontent leur découverte de ces objets de plaisir.
Ce programme contient des scènes susceptibles de heurter certaines sensibilités
https://www.rts.ch/play/tv/doc-a-la-une/video/sextoys-et-si-on-vibrait-?id=11003872
A travers l’amitié entre l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme “enchanté” des années 1970, joyeuses et foutraques.
Quelques mois avant sa mort, en 2009, la vidéaste Carole Roussopoulos a souhaité faire le portrait documentaire de son amie et compañera féministe Delphine Seyrig. Un projet inachevé, repris par ses enfants Alexandra et Géronimo, et sa petite-fille Callisto, réalisatrice de ce documentaire. Carole Roussopoulos fut la deuxième personne à acquérir une caméra vidéo en France après Jean-Luc Godard. Elle initie les femmes à ce média lors de stages auxquels s’inscrit Delphine Seyrig. “Inculte comme j’étais, je ne savais pas qui c’était“, s’amuse Carole. “Très vite, Delphine a compris l’utilisation subversive de la vidéo. On est devenues copines et on a commencé à travailler ensemble.” Habituée à jouer sous la direction des hommes, la comédienne voit dans cet outil la possibilité “d’avoir une expression à soi“. Il permet aussi à ce duo frondeur de raconter les luttes des femmes et de leur donner la parole dans de nombreux documentaires.
Joyeux et foutraque
On connaît la brillante carrière de l’actrice Delphine Seyrig. Ce film dévoile un pan méconnu de sa vie : son tempérament irrévérencieux et son soutien passionné au combat féministe. Dans un foisonnement d’images à la croisée de l’histoire, de la poésie militante et de l’intimité défilent la révolte des prostituées de Saint-Nizier, les copines du MLF, Jane Fonda révélant l’envers brutal du star-system, Delphine Seyrig s’énervant contre le procès fait à la “sexualité vagabonde des femmes” par un ministre. Le documentaire replonge dans les seventies, époque d’activisme virulent, joyeux et foutraque, mais aussi de misogynie pépère, car peu contredite à la télévision. Un hommage vibrant à l’amitié, au féminisme rigolard et à la vidéo comme vecteur d’émancipation, qui incite à redécouvrir l’œuvre documentaire des deux “insoumuses”
https://www.arte.tv/fr/videos/078726-000-A/delphine-et-carole-insoumuses/
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
https://www.filmstreaming1.click/voir-film-serie/La-Bonne-pouse-2020-2459
Joan, épouse fidèle du célèbre auteur Joe Castleman, accompagne son mari à Stockholm où il doit recevoir le prix Nobel de littérature. Or dans l’avion, elle comprend petit à petit qu’après de longues années de vie commune, elle ne le supporte plus. Pourquoi ? Le passé et les rancoeurs ressurgissent alors.
Devra-t-elle briser leur secret au risque de tout perdre ?
Et si les hommes prenaient la place des femmes ? Dans le monde de Martin, ce sont les femmes qui ont le pouvoir.
En France l’avortement est légal depuis 46 ans mais en Pologne on parle de l’interdire. Ce film pose la question de l’instrumentalisation politique de la maternité et raconte l’émancipation des femmes depuis 1918. Sexualité, contraception, accouchement, domination masculine, on suit plusieurs générations de mères, dont Léontine et ses 19 enfants…
The Boys Club est le podcast de madmoiZelle au sujet de la masculinité.
Et si les hommes prenaient la place des femmes ? Dans le monde de Martin, ce sont les femmes qui ont le pouvoir.
Résumé : Dans un bouleversant journal intime filmé, Rémi Delescluse, né d’un donneur anonyme, enquête sur son géniteur et rencontre celles et ceux qui militent pour la levée du secret.
La compagne de Rémi Delescluse va bientôt mettre au monde une fille. À l’approche de l’heureux événement, le futur papa prend soudain conscience qu’un vide s’invite à la fête : “Ma fille porte déjà en elle une part de cet homme et je ne sais absolument rien de lui”, constate-t-il. Lui, c’est le donneur anonyme dont le sperme a servi à l’insémination artificielle de la mère de Rémi. Le désir d’humaniser cet homme, mais aussi de connaître ses antécédents médicaux, la moitié de son patrimoine génétique lui étant inconnu, pousse le réalisateur à partir en quête de ses origines dans un film en forme de bouleversant et instructif journal intime filmé.
Deux cents enfants à lui seul
En France, depuis le début des années 1970, environ 70 000 enfants ont été conçus par insémination avec donneur anonyme, et la loi leur interdit toujours d’obtenir la moindre information sur leur géniteur. Dans les banques de sperme (les CECOS), les médecins avaient imaginé un dispositif construit autour du secret pour dissimuler la présence du donneur, car ils bousculaient alors l’ordre naturel de la conception et la société française n’y était pas encore disposée. Rémi Delescluse dévoile un système opaque, longtemps resté sans réel contrôle, comme l’atteste le témoignage d’un “serial donneur” qui aurait permis la conception d’environ deux cents enfants. Le cinéaste rencontre également des femmes et des hommes venus au monde de la même manière que lui. Une première génération devenue adulte qui, après avoir suivi en vain la voie légale, s’empare en derniers recours de tests ADN (interdits en France) pour retrouver leurs donneurs. À travers cette quête intime, le film explore le poids des secrets de famille et interroge les frontières de la filiation.
Rachel et Richard tentent d’avoir un enfant. Après avoir essayé plusieurs traitements pour la fertilité et envisagé l’adoption, les possibilités de concevoir un enfant vont s’élargir quand ils rencontrent Sadie…
Après s’être inséminée, un jour d’ivresse, avec le sperme de son ex, une médecin spécialiste en fertilité peine à expliquer sa grossesse et à reconquérir son amour perdu.
Quand on apprend, souvent à l’âge adulte, qu’on est né par don de sperme, par procréation médicalement assistée, la nouvelle tombe comme une météorite. Ce secret longtemps impossible à percer ne l’est plus. Il est possibl,e aujourd’hui, de remonter à ses origines biologiques, grâce à la généalogie génétique et de retrouver le nom du donneur. Des milliers de gens apprennent ainsi que leur géniteur n’est pas celui qu’ils pensaient : commence alors pour eux une longue quête d’identité.
A Miami, dans les 1980, Chiron tente de grandir, entre les coups qu’il reçoit à l’école et sa mère, une infirmière bienveillante, qui s’enfonce peu à peu dans la drogue. Le jeune homme est en train de découvrir qu’il est homosexuel et a du mal à l’assumer.
Avec justesse, Philippe Faucon (“Fatima”) retrace le combat pour les droits des minorités sexuelles en France à travers trois générations et trois destins d’hommes. Un récit émouvant, porté par un casting de haute volée (Samuel Theis, Stanislas Nordey, Frédéric Pierrot). Premier épisode : au printemps 1981, Victor, 17 ans, noue une relation amoureuse secrète avec Selim…
Printemps 1981. À la veille de l’élection présidentielle, Victor, 17 ans, prépare son bac entre sa petite amie Aurélie et le chantier sur lequel il travaille les week-ends, sous la direction de son père, Charles, ardent partisan de Mitterrand. Un jour, lui et Selim, le fils du contremaître, nouent une relation amoureuse secrète. Charles les surprend et, choqué, rejette la responsabilité sur Selim, qu’il licencie. Au lycée, la rumeur se répand, comme les sarcasmes, à l’encontre de Victor. Perdu et blessé, le jeune homme s’efforce de refouler ses désirs sous la pression de son père et malgré le soutien silencieux de sa mère, Martine. Il finit par s’aventurer, un soir, dans un lieu de rencontres entre hommes. Il y croise Serge, un militant de la cause gay de vingt ans son aîné. Leur lien va peu à peu obliger Victor à assumer son homosexualité, face à Aurélie, d’abord, puis à Charles, qui le somme de faire un choix.
En douceur
De la dépénalisation tardive de l’homosexualité, en 1982, dans la foulée de l’élection de François Mitterrand, à l’adoption de la loi Taubira, Philippe Faucon (Fatima, Amin) retrace au travers du destin de Victor et des siens le combat en France des minorités sexuelles pour leur reconnaissance et leurs droits. Une histoire contée en douceur, avec une distance presque apaisée, qui ne gomme pas pour autant la violence symbolique et concrète subie d’une décennie à l’autre par les homosexuels. Au sein d’un casting de haute volée, où chacun incarne son rôle, petit ou grand, avec une intensité retenue (mention spéciale à Chiara Mastroianni, qui fait une apparition lumineuse en assistante sociale sagace), le formidable trio constitué par Frédéric Pierrot, Samuel Theis et Stanislas Nordey porte ce récit émouvant, épuré, à l’humanisme plein de finesse.
Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Biographie d’Alan Turing, histoire du 1er ordinateur.
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.
Une minisérie coup de poing qui retrace sans voyeurisme ni concession un scandale qui a secoué le Royaume-Uni en 2012 : l’exploitation sexuelle, en toute impunité, de jeunes filles mineures entre 2004 et 2010. “Three Girls” est produite par la BBC, et signée Nicole Taylor. Le jeudi 5 mars à 20h55. Live, replay et VOD.
Dans une enquête publiée dimanche 3 novembre sur Mediapart, Adèle Haenel accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’« attouchements » et de « harcèlement sexuel » lorsqu’elle était âgée de 12 à 15 ans. La comédienne revient sur son choix de briser le silence qui pèse aujourd’hui sur d’autres victimes de violences sexuelles.
Téhéran: une société schizophrène dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux. Dans cette métropole grouillante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s’émanciper en brisant les tabous.
Œuvre esthétique mutante à la beauté foudroyante, autant qu’un amer (et partiel) instantané de la condition féminine en Iran. Un vagabondage mélancolique digne d’Altman dans ces rues de Téhéran gorgées de désir, mais toujours en coupe réglée par les mollahs et leur implacable patriarcat.
À l’époque actuelle, Noha, Randa, Soukaina et Hlima vivent d’amours tarifés à Marrakech. Objets de désirs inavoués dans la société marocaine, elles décrivent à l’aide du langage de la prostitution leur vie de tous les jours, allant des pseudos relations amoureuses avec des Européens à la prostitution institutionnalisée avec les Saoudiens, en passant par la corruption policière sans masquer les problèmes sociétaux comme les relations familiales où l’argent remplace l’amour filial. Tantôt joyeuses et complices mais aussi tristes et rejetées, elles pointent du doigt cette société qui les utilise et les avilit.
https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/much-loved/
Le clergé chiite de Bagdad réprouve certes la prostitution mais tolère, administre et tarife les « mariages de plaisir » à durée très limitée, une heure au minimum. Pendant le temps prévu par contrat, toutes pratiques sexuelles avec « l’épouse » dès 9 ans sont permises tant que le « bon musulman » contractant préserve la virginité de la jeune femme…
https://www.rts.ch/play/tv/doc-a-la-une/video/le-commerce-sexuel-secret-en-irak?id=11065180
#FEMALEPLEASURE est un plaidoyer pour la libération de la sexualité des femmes au 21ème siècle. Les structures patriarcales millénaires y sont remises en causes, tout comme la banalisation de la culture pornographique. Le film suit cinq femmes hors du commun aux quatre coins du globe, révèle des situations universelles et montre le combat fructueux pour le droit à l’autodétermination de leur sexualité et pour un rapport entre les sexes qui soit égalitaire et basé sur le plaisir.
L’Eau sacrée part à la rencontre de la sexualité rwandaise, en quête de l’eau sacrée, celle qui jaillit du corps des femmes. Guidé par Vestine, star extravagante des nuits radiophoniques, le film nous dévoile avec humour et spontanéité le mystère de l’éjaculation féminine. Les Rwandais seraient-ils les héritiers d’une autre façon de faire l’amour ? Le plaisir féminin y est-il vraiment central ? Mais bien au-delà de la découverte de ces pratiques sexuelles, c’est de paroles, de partage, de transmission dont il s’agit. L’Eau sacrée dresse le portrait intime d’un pays et de son rapport à ses traditions.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/48908_1
: Issue d’une famille de nomades somaliens, Waris connaît une enfance rude mais heureuse car entourée des siens. Mais quand son père décide de la marier à l’âge de 13 ans, Waris prend la fuite. Traversant le désert au péril de sa vie, elle atteint la ville de Mogadiscio et retrouve sa grand-mère. Cette dernière lui fait quitter le pays en lui trouvant un poste de “bonne à tout faire” à l’ambassade de Somalie à Londres. Waris y travaille pendant 6 ans, telle une esclave, totalement recluse et coupée du monde extérieur.
Quand la guerre civile éclate en Somalie, l’ambassade ferme. Waris se retrouve livrée à elle-même dans les rues de Londres, ne sachant pas un mot d’anglais. C’est alors qu’elle rencontre Marilyn avec qui elle se lie d’amitié. Cette jeune femme, délurée et originale, l’héberge et l’aide à trouver un emploi.
Travaillant dans un fast food, Waris est remarquée par un célèbre photographe de mode. Grâce à lui, elle rejoint une agence de mannequins. Malgré de nombreuses péripéties, elle devient rapidement l’un des plus grands top model international…
Il montre cinq jeunes sœurs turques défendant avec fougue leur joie de vivre et leur liberté contre l’emprise d’un patriarcat étouffant.
Appliquée avec intransigeance entre 1979 et 2015, la politique de l’enfant unique a engendré d’innombrables tragédies à l’échelle nationale : représailles, stérilisations, avortements forcés pratiqués jusqu’en fin de großesse et bébés abandonnés ou enlevés afin de les faire adopter à l’étranger. Née en 1985, la coréalisatrice Nanfu Wang a grandi avec des slogans propagandistes, abondamment diffusés à la télévision, dans les écoles et dans les productions culturelles. La Chine, traumatisée par trois décennies de contrôle des naissances, est aujourd’hui confrontée au vieillissement de sa population et à un excédent de garçons.